Some followers of this blog already know that it is my neighbour and friend, Agnès, who corrects the French translations every day. Agnès is more than a neighbour, she is a dear friend and so was her mother, Rose. This is my small tribute to Rose who passed away on November 25th.
For years, before Agnes retired, I used to walk down the track most days to sit and chat with Rose. She would correct my French and rap my knuckles when I got something wrong. For me, an English person in a foreign country, to be accepted almost as family by a neighbour - well I can't begin to tell you how much it meant. Rose would sometimes call me her second daughter (we didn't mention that she was barely old enough for that!) She'd talk often about her beloved Algeria where she was born to Italian parents. It was in 1962 that she, her husband and daughter Agnès, then aged 13, had to leave Algeria when it became independent of France. I can't imagine how difficult it must have been to leave a village and country you love so much. There was a large photograph of her village on the wall and she loved to talk about her childhood there.
Most of all though I remember Rose's peals of laughter. She'd giggle like a child. She had such a wonderful childlike joy in life. During this last year, she'd been ill and her health increasingly declined, but sometimes the old humour would sparkle through. Happily and sadly she's at peace now.
My thoughts are with Agnès, her son Nicolas and daughter Laurence, and grandchild, little Clara. I grieve with you and will miss Rose forever.
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Certains lecteurs de ce blog savent déjà que c'est ma voisine et amie, Agnès, qui corrige les traductions en français tous les jours. Agnès est plus qu'une voisine, elle est une amie chère comme l'était aussi sa mère, Rose. C'est mon petit hommage à Rose, qui est nous a quittés le 25 Novembre dernier.
Pendant des années, avant la retraite d'Agnès, j'avais l'habitude de descendre souvent sur le petit chemin et de m'asseoir pour discuter avec Rose. Elle corrigeait mon français et me tapait sur les doigts quand il m'arrivait de me tromper. Pour moi, anglaise en pays étranger, être acceptée presque comme de la famille par une voisine - je vous laisse imaginer ce que cela signifiait. Rose m'appelait parfois sa deuxième fille (disons qu'elle était à peine assez âgée pour ça!) Elle parlait souvent de son Algérie bien-aimée, là où elle était née de parents italiens. C'est en 1962 qu'elle, son mari et sa fille Agnès, alors âgée de 13 ans, avaient dû quitter l'Algérie devenue indépendante de la France. Je ne peux pas imaginer comme il a du être difficile de quitter le village et le pays que l'on aime tant. Il y avait une grande photographie de son village sur un mur et elle aimait à parler de son enfance là-bas.
Je me souviens surtout des éclats de rire de Rose. Elle avait le rire et la merveilleuse joie de vivre d'une enfant. Dans la dernière année, elle était malade et son état de santé s'est dégradé peu à peu mais parfois son humour ressurgissait. Heureusement mais tristement elle est en paix maintenant.
Mes pensées sont avec Agnès, son fils Nicolas, sa fille Laurence, et Clara sa petite-fille. Je pleure avec vous et Rose me manquera pour toujours.